Les folies ne se regrettent pas !!!!

Bon voilà c’est fini et maintenant on fait quoi ?

On reste là planté comme deux cons, comme quand on s’est rencontré ?

On va boire un coup ?

Non, l’histoire se répète alors qu’elle vient juste de se terminer à croire qu’on aime ce genre de situation.

J’ai pas envie de te dire au revoir.

Y a des rencontres auxquelles on ne veut pas mettre un terme.

Alors on va rester planté là, on va se parler puisqu’on ne l’a jamais fait.

Est-ce que ça en valait la peine ?

J’sais pas !

C’est dur de trancher là maintenant, j’ai envie de te dire non que ce n’était qu’un bonheur futile.

Chacun à la recherche d’une réparation, au moins toi tu as eu de la chance. Tu as retrouvé celle que tu voulais.

Oui c’est ça !!! Je m’en remettrais, vous dites tous ça !!!

Mais à force je ne me relèverais plus et là ça sera vraiment finit.

Je l’ai toujours dit par trop d’amour on finit par mourir.

Bon, il va falloir vraiment se quitter.

Je ne te dirais pas de repasser, j’ai pas envie de te revoir ça ne fera que remuer le couteau dans la plaie.

Faut pas se leurrer, alors adieu.

08/10/1996

Surtout ne plus crier, ne pas pleurer, mais ne pas rester sans rien faire.

Ni remords, ni regrets et pourtant j’en ai tellement envie.

Ne pas cracher sur son passé, mais seulement tourner la page, sans tourner le dos à ses ennemies.

On finit par se complaire dans son existence, par s’endormir et rêver.

Ne plus jamais fermer l’œil de la vie et voir tout ce qu’il y a à voir.

Le rêve n’est que pour les naïfs.

Une vie se vit et ne se rêve surtout pas sinon on finit par passer à côté de l’essentiel.

Je veux ces quelques lignes comme manifeste de la vie, je les veux comme début à toutes histoires afin d’être sûr de là où l’on met les pieds.

Alors réveille-toi jeune fille et regarde la vie de front !!!

J’aurai voulu lui dire de ne pas s’en faire, que la vie était ainsi et que ça ne sera pas autrement.

Sa rage ne pourra rien y changer.

Elle pourra juste l’aider à s’en sortir, à ne pas sombrer dans les ténèbres, dans l’oubli pur et simple.

J’aurai voulu lui dire d’aimer la vie, même si elle est cruelle.

Et même si, souvent elle faisait mal.

Oh ! J’aurai tant voulu qu’il m’écoute avec sa tête, avec son cœur.

Qu’il sache qu’il aurait pu vivre malgré tout.

On dit que l’amour est plus fort que tout, mais il n’y croyait pas.

Jamais il n’a su le trouver à son image...

La mort nous l’a enlevé, avec sa rage.

Il ne nous reste plus que son souvenir si triste.

Mais grâce à sa vie, il ne sombrera pas dans l’oubli car nous sommes là pour continuer à l’aimer…

08/01/1994

C’est fou de se rendre compte à quel point on se ressemble.

Toujours ce besoin de reconnaissance, de plaire, de séduire.

Je n’arrive même pas à t’en vouloir car dans tes actes je me reconnais, je reconnais ce que j’ai été et ce que je suis en train de redevenir.

Cette peur d’être seul, de ne plus ou pas être aimé.

Cette peur qui rend triste et qui à la fois fait la carapace.

Constamment en train de séduire mais toi le mensonge fait partie de ce jeu de séduction et c’est là où ça blesse.

Certaines personnes l’expliquent par l’absence du père, peut être que c’est le point commun à notre peur d’abandon.

Je ne sais pas si un jour on arrivera à s’arrêter, à se poser, à être vraiment là l’un pour l’autre sans masque et sans mensonge.

L’amour existe, mais je ne sais pas s’il pourra résister à nos jeux de séductions…

Le plus raisonnable serai de mettre un clap de fin à cette histoire, mis je n’arrive pas à m’y résoudre !!!!

J’aime me dire qu’il est mon jumeau.

16 ans qu’on se connait qu’on se cherche et se rejette, que le jeu du chat et de la souris n’a pas de limite.

Il est, ce que j’aurai pu être si j’avais été un mec, fier, sûr de lui avec une âme parfois sensible et souvent cruelle.

Hier on ne se posait pas de question, la vie était belle, on en profitait, on en abusait, on en jouissait.

Hier tu m’as fait princesse, hier nous étions insouciants.

Et puis on s’est perdu de vue et puis la vie a continuée, chacun sa route notre âme d’enfant toujours dans le rétro.

On ne s’est jamais posé de question, finalement il n‘y a jamais grand-chose de concret entre nous. De futiles mais agréables rencontres. La vie nous appartenait

Il est ce souvenir dont je suis amoureuse, vous savez celui qui est « un être respirable », la bouffée d’oxygène à qui on n’avouera jamais notre amour parce qu’on sait qu’on peut le perdre.

C'est un de ces jours où j'ai envie de tuer tout le monde a commencé par le chauffeur du bus qui conduit comme un pied, et puis le môme qui vous balance dans le visage, son sac à dos.

Un de ces jours où je suis en colère où j'ai l'impression que tout va de travers où je hais tout le monde et moi en particulier car j'ai l'impression d'être infoutu de prendre la bonne décision.

Et puis y a toi qui n'es pas là, qui m'a fait des promesses. Malgré tout je doute, des jours un peu moins que d’autres mais c’est déjà trop.

J’ai envie de te faire confiance, et pourtant y a mon « Jiminy cricket » qui me tapote l’épaule en me disant de faire attention. Que faire ? Rien, rester sans bouger attendre que ça passe ? J’ai déjà trop longtemps joué la politique de l’autruche, j’ai plus envie de perdre mon temps.

Tic tac, l’horloge avance et j’ai pas envie de me rendre compte à la veille de ma mort que je n’ai pas fait les bons choix.

Provoquer la vie, oui !!!! Mais pas à n’importe quel prix, je ne veux pas souffrir une fois de plus.

Ma carapace tient encore mais combien de temps ? Tes belles paroles me font rêver mais je sais que ce ne sont que des paroles, elles me fissurent un peu plus tous les jours et ça je ne veux pas.

Lors d'une discution avec une connaissance, il me demande quel est mon poême préféré, acune hésitation :

"Déjeuner du matin" de Jacques Prevert

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler

Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder

Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder

Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré

Petite fille il me renvoyer à une image du père qui s'en va, adulte je le comprends bien mieux.....

Le premier texte sous sa forme originale.

Maudites viennoiseries

Je me rends compte que ces « kilos trop » comme je les appelle m’ont fait prendre de l’assurance.

Y a 10 ans, taille 38/40, le plus souvent habillée comme un sac, maillot de bain une pièce, introvertie, voire parfois complétement effacée en société.

Et puis, ils se sont installés, petit à petit, maudites viennoiseries et autres tentations de ce genre !!!

Passée à un 46/48, tant mieux c’est souvent ce qui reste en taille à la fin des soldes.

Le regard des autres change, les réflexions mal venues, de plus en plus cinglantes allant jusqu’à la méchanceté :

-          Ma mère « tu devrais peut être te faire poser un anneau » pardon !!!! Je ne suis pas obèse j’ai juste 20 « kilos trop », bien répartis en plus.

-          Mes tantes lors d’un déjeuner de famille « C’est bon toi tu peux te lâcher (sur la nourriture) c’est déjà trop tard ».

Ma famille d’anorexiques !!!! Détestable !!!

Je vous em…..de !!!!

Y a que vous que ça dérange, moi je me sens bien comme ça !!

Et c’est vrai, finalement, même si j’aimerai perdre un peu faut se l’avouer, je me sens plus épanouie.

Je ne porte plus de nippes, mais de beaux décolletés, j’ai opté pour le maillot de bain deux pièce, je ne reste plus dans mon coin, je vais plus naturellement vers les gens.

Je fais de l’auto dérision : comment ça tu ne m’as pas vu, pourtant on ne peut pas me louper !!

En plus ça met souvent les gens mal à l’aise, j’adore.

Certains jours un peu fatiguée, ces réflexions me font encore pleurer mais pas longtemps.

Depuis quelques temps, je me rends compte que « les grosses » peuvent être appréciées.

De vieilles connaissances me disant qu’ils me préfèrent comme ça, qu’ils me trouvaient trop maigre, ça re-booste !!!!

Alors oui les filles certains hommes aiment les femmes avec des rondeurs, c’est effectivement un peu plus dur à trouver, certains n’ont pas honte de se promener main dans la main avec nous, voir à avoir des moments de tendresse en pleine rue.

Billet d'humeur du jour !

Au départ une folle envie d'écrire, de m'exprimer et de partager.

Partager, pas avec mes amis car j'ai bien peur qu'ils ne me comprennent pas, donc cher lecteur tant pis mes tribulations sont pour toi ;).

Au début, un texte publié sur un forum et me voilà avec une folle envie de parler de plein de choses, du coup l'idée de créer ce blog, peut être que personne ne le lira mais au moins je m'exprime !!!

Pour celles et ceux qui passeront par là bonne lecture.